Les
classes en compétition:
Les planeurs sont répartis en trois classes:
La Classe Standard :
15 mètres d'envergure. Ces planeurs monoplaces pèsent environ
240 kg à vide et ils peuvent voler entre 70 et 280 km/h. Finesse:
42.
La Classe Course
: identiques aux planeurs standards, ces planeurs sont dotés
en plus de dispositifs de volets de courbure qui permettent
des variations de vitesses plus importantes. Finesse: 45.
La Classe Libre
: Tous les autres, biplaces ou monoplaces de plus de 15 mètres
et jusqu'à 27 mètres d'envergure pour les "grands libres"
très performants. Finesse: 60. Une classe "18 mètres" est
à l'étude pour combler le fossé entre les "courses" et les
"libres".
LE
VOL A VOILE
La mise en vol
Pour atteindre les courants porteurs, le planeur a besoin
d'une aide extérieure qui le propulse en l'air. Deux dispositifs
d'envol sont à la disposition du vélivole: le treuil et le
remorqueur.
Le treuil hisse le planeur au-dessus de son aérodrome de départ
à la manière d'un cerf-volant. Accroché à un câble, le planeur
se largue à une altitude de 400 ou 500 mètres. Cette technique
spectaculaire a fait ses preuves: très sûre, elle a aussi
l'avantage d'être économique.
Le remorqueur livre l'ascendance au vélivole sur un plateau!
Accroché à 70 mètres de câble derrière l'avion remorqueur,
le planeur est remorqué jusqu'aux courants ascendants les
plus favorables. Cette technique confortable est la plus utilisée
en France malgré son prix.
Le vol plané
Sur le principe, le planeur est soumis comme tous aéronefs
à un simple rapport de forces répondant aux lois de la physique.
Prenons un exemple.
Quand vous glissez votre main à la fenêtre de votre voiture
en mouvement, votre bras a tendance à être tiré vers l'arrière
(c'est la traînée).
Selon l'angle que fait votre main avec le vent relatif (appelé
angle d'incidence), vous allez ressentir une force
qui tend à soulever votre main (c'est
la portance). En modifiant l'angle d'incidence de votre
main, vous avez modifié la résultante aérodynamique qui est
la composante de ces deux forces. A la résultante aérodynamique
s'oppose le poids et une de
ses composantes (opposée à la traînée).
C'est l'équilibre de ces quatre forces qui permet au pilote
de stabiliser son planeur en vol plané. Cependant, en vol
stabilisé, le planeur adopte une trajectoire descendante du
fait de la traînée. Pour bien voler donc, un planeur doit
offrir le moins de résistance à l'air.
LES
ASCENDANCES
Il
existe deux types d'ascendances qui déterminent des vols différents.
Ces courants atmosphériques sont les moteurs du planeur, à
condition de savoir lire dans le ciel. C'est pourquoi dans
chaque vélivole se cache un prévisionniste météo passionné.
Les ascendances thermiques
:
Les masses d'air prés du sol ,chauffées par le soleil, s'élèvent
dans l'air plus froid. Ils se forment alors des colonnes d'air
chaud dont le sommet est généralement matérialisé par un nuage
appelé cumulus. Ce phénomène est la convection. Le pilote
prend de l'altitude en mettant son planeur en virage et en
spiralant à l'intérieur de ses ascendances ("pompes" en jargon
vélivole). Le cumulus est un repère très utile pour le pilote.On
parle alors de "vol de plaine".
Les ascendances de pente :
Une crête montagneuse sensiblement perpendiculaire à l'écoulement
du vent perturbe son écoulement et provoque un courant ascendant
que le planeur exploite en faisant des allers-retours le long
de la pente.
C'est le vol de pente.
Parfois, en frappant sur le relief, le vent déclenche dans
l'atmosphère un système ondulatoire comparable à de gigantesques
vagues d'air. Ce système se caractérise par des zones de fortes
montées mais aussi de fortes descentes. Pour monter, le planeur
se positionne dans la zone d'ascendance face au vent. Les
prises d'altitude peuvent être considérables (vols stratosphériques)
et nécessitent l'emport d'un masque à oxygène (dés 3500 mètres).Ce
type de vol est appelé le
vol d'onde.
La combinaison de ces deux types d'ascendances au cours d'un
même vol est fréquente. La saison de prédilection pour les
vélivoles est l'été mais la fin du printemps et le début de
l'automne sont aussi de bonnes périodes pour l'école notamment.
De plus, dans les régions montagneuses, l'hiver procure des
conditions exceptionnelles en vol d'onde.
UN SPORT Un sport individuel... d'équipe !
Le vol à voile, c'est la recherche sportive des masses d'air
ascendantes.Mais, c'est aussi le sport de glisse le plus accompli
et le plus pur.Le sport consiste à prendre et à reprendre
de l'altitude par ses propres moyens dans le but d'accomplir
des circuits de 300,500 ou même 1000 kilomètres le plus vite
possible. Les allemands et les français figurent parmi les
meilleures équipes au monde.
Un sport individuel...
Lors des compétitions, l'épreuve de base est la même dans
son principe. Il s'agit d'une course quotidienne de vitesse
sur un circuit polygonal, comportant au moins 3 points de
virage. Sa longueur est fonction des conditions aérologiques
du jour. Le pilote doit donc s'efforcer d'accomplir ce circuit
en un minimum de temps pour avoir un maximum de points. Une
compétition se court sur plusieurs jours, un championnat international
sur deux semaines. Chaque jour, un circuit différent est proposé
aux concurrents. Le vainqueur est celui qui a obtenu le plus
de point à la fin de la rencontre.
La compétition exige une condition physique et mentale exemplaire,
femmes et hommes rivalisent à armes égales. Le vol à voile
demande des efforts de concentration et de sang-froid importants.
De plus, les choix tactiques par rapport à la météo et aux
concurrents jouent beaucoup en compétition. C'est pourquoi
être pilote de planeur est un bon point de départ pour une
carrière de pilote professionnel civil ou militaire.
...d'équipe !
Le vol à voile se présente à la fois comme un sport individuel,
en vol, et un sport d'équipe, au sol. Gauche, incapable de
se mouvoir seul une fois à terre, le planeur a besoin d'une
logistique humaine pour pouvoir décoller. Sortir les planeurs
du hangar, les aligner sur la piste, les accrocher aux remorqueurs,
les démonter en cas d'atterrissage en campagne...tout cela
demande un équipe compétente au sol. Un aéroclub possède
pour cela une véritable vie associative qui socialise le jeune.Les
vélivoles ont su cultiver l'ambiance de camaraderie et d'entraide
qui a fait la grande tradition de l'aviation française
Comment
pratiquer le Vol à Voile
LES CLUBS DE VOL A VOILE
170 CLUBS
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EXISTE PROBABLEMENT UN CLUB DE VOL À VOILE À MOINS DE 50 KM
DE VOTRE DOMICILE.
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