Parachutisme |
|
LES
DISCIPLINES
FREE
FLY
VOL
RELATIF
VOLTIGE
SKY SURF
VOILE
CONTACT
PRECISION
D'ATTERISSAGE
FREE
STYLE
BASE JUMP
SWOOP - BLADE
RUNNING
FREE
FLY
Littéralement le Vol Libre. Officiellement, il n'y a pas de
règle en Free Fly, on peut évoluer seul ou à plusieurs dans
n'importe quelle position et dans n'importe quel but. Cette
jeune discipline a le vent en poupe et gagne du terrain chaque
jour.
En fait, même si le Free Fly n'est pas codifié comme les autres
disciplines, un certain nombre de règles du jeu sont établies.
Les free-flyeurs évoluent tête en bas (parfois debout ou assis)
et tentent de voler à proximité ou de jouer les uns avec les
autres en se tournant autour. La position tête en bas donne
une vitesse de chute très élevée ce qui augmente l'efficacité
des déplacements en 3D. Les free-flyers ne planifient pas
toujours leur saut ou alors pas complètement et donnent libre
cours à leur imagination ... selon leur technicité !
Le Free Fly influence directement le Sky Surf et le Free Style
car il propose une autre vision du monde et des changements
de trajectoires et de position incessants dont les se servent
vidéomen pour dynamiser leurs prises de vues.
Bien que sans règle fixe, le Free Fly donne lieu à des compétitions
où l'on évalue maîtrise technique et image.
|
VOL
RELATIF
Le Vol Relatif est une discipline de chute libre où il s'agit
de réaliser des figures à plusieurs appelées formations. Cette
discipline est de loin la plus pratiquée tant en loisir qu'en
compétition.
Le VR se pratique en compétition par équipe de 4, 8 ou 16,
accompagnée en chute par son vidéoman qui filme le saut. Il
s'agit de réaliser un enchaînement de 5 à 7 formations tirées
au sort parmi un programme imposé. Une fois la dernière figure
réalisée, on reprend à la première du cycle.
|
|
Chaque figure correctement exécutée vaut un point. Le saut
est jugé sur 35 secondes en VR4 (départ à 3 000 mètres) et
50 secondes pour le VR8 ou le 16 (départ à 4 000 mètres).
Seule la prestation technique compte, aucune appréciation
artistique n'entre en jeu : il faut voler le plus vite possible.
La France est vice-championne du Monde à 4 et troisième à
8. Le record du monde à 4 est de 36 points en 35 secondes
(France). A 8 il est de 31 formations en 50 secondes (US).
A 16 il est de 16 points en 50 secondes (Australie).
Le VR se pratique également en grande formation pour tenter
de faire non plus le plus de formations mais la plus grande.
Le record du monde est un VR 246. Une tentative de VR 300
aura lieu cette année.
VOLTIGE
La voltige est une épreuve de vitesse où il s'agit de réaliser
le plus rapidement possible l'enchaînement : tour - tour -
salto - tour - tour - salto. Les figures sont toujours les
mêmes, seul le sens des tours varie. Les tours sont alternés
: tour droit - tour gauche ou l'inverse. Cela donne donc lieu
à 4 sauts possibles que l'on appelle les groupes. Le salto
est un "saut périlleux" (loop arrière).
Le
voltigeur quitte l'avion à 2 000 mètres puis se met en position
de piqué intégral afin d'enclencher sa voltige avec un maximum
d'efficacité. La voltige s'exécute en position groupée, en
rapprochant les segments, afin de tourner le plus vite possible.
Les juges prennent le chrono de l'exécution de l'enchaînement
et y ajoutent éventuellment des pénalités quand les rotations
ou l'assiette ne sont pas respectées.
Le record du monde masculin est détenu par Franck Bernachot
(France) en 5 secondes 40. Le record du monde fémininin est
détenu par Patricia Glanard (France) en 6 secondes 27.
SKY
SURF
Un surfeur évolue dans les trois dimensions accompagné de
son vidéoman. Ce dernier met en valeur les mouvements du surfeur
en filmant sous tous les angles. Les juges évaluent la technicité
tout autant que l'aspect estétique et la qualité de la prise
de vue. La taille des surfs varie selon la maîtrise et la
corpulence du parachutiste. Un surf large offre une plus grande
prise à l'air et est donc plus difficile et plus physique
à contrôler. On attribue la paternité du Skysurf aux Lyonnais
et en particulier à Laurent
Bouquet "Le surfeur
d'argent".
VOILE
CONTACT
|
|
Le Voile Contact, encore appelé canop,
se pratique voile ouverte. Il s'agit de réaliser des
figures à plusieurs en accrochant les voilures des équipiers.
Il existe trois disciplines de compétition :
VC4 séquence
: par équipe de 4, il faut exécuter enchaînement
de 4 à 5 figures tirées au sort. Une fois la dernière
figure réalisée, on reprend le cycle à la première.
Chaque figure réussie vaut 1 point et le saut est jugé
sur 2 minutes 30. Départ à 2 000 mètres.
VC4 rotation
: par équipe de 4, les équipiers forment une
pile avec leur voile puis celui du haut quitte la formation
pour venir donner sa voile à l'équipier du bas. Chaque
rotation vaut 1 point et le saut est jugé sur 1 minute
30. Départ à 2 000 mètres.
|
|
PRECISION
D'ATTERRISSAGE
La plus ancienne des disciplines du parachutisme sportif consite
à venir poser le talon le plus proche d'une pastille de 3
centimètres.
Les
PAtistes quittent l'avion vers 1 000 mètres et travaillent
leur approche de façon à arriver en phase finale d'atterrissage
axés face au vent, légèrement au-dessus de la cible, en tenant
la voile en freins afin de contrôler le plus précisémennt
ses mouvements. La cible est un support électronique mesurant
jusqu'à 16 centimètres du centre que l'on appelle le carreau.
La PA se pratique en individuel mais aussi par équipe de 4
et le score de l'équipe est la distance cumulée des sauts
de chacun.
Le
record du monde du plus grand nombre de carreaux d'affilée
est de 14 (Sergueï Vertiprakhov,
Russie).
FREE
STYLE
Un Free Styleur effectue toute sorte de mouvement sur les
trois axes, accompagné en chute d'un vidéoman chargé de mettre
en valeur sa prestation.
Les juges évaluent la difficulté technique ainsi que l'exécution
des mouvements. Ils prennent également en compte la qualité
artistique du chuteur comme de la prise de vue. Une compétition
comprend des sauts de figures imposées puis des sauts de programme
libre où le Free-Styleur est libre du contenu de sa composition.
BASE
JUMP
|
Le BASE jump consiste à sauter d'obstacles naturels ou artificiels.
Le BASE est un acronyme reflètant les principaux types de
départ :
Building : saut de bâtiment et de gratte-ciel
Antenna : saut d'antenne et de pilône
Span : saut d'arche et de tablier de pont
Earth : saut de falaise
|
|
La proximité de l'obstacle et le manque d'appui de chute demande
une grande méticulosité dans la pratique ainsi que du matériel
adapté.
Le
BASE se pratique principalement seul ou en groupes restreints
d'initiés. Le seul événement de masse est le Bridge Day organisé
d'un pont élevé aux US.
Le
BASE n'est pas reconnu comme discipline fédérale en France.
La première compétition officielle (reconnue par l'IPBC) a
eu lieu en mars 98 d'une falaise de 400 pieds dans l'Utah
(USA). Le jugement était basé sur deux critères : précision
à l'ouverture et précision à l'atterrissage.
SWOOP
- BLADE RUNNING
Les voilures rapides permettent d'exécuter quelques manoeuvres
à haute vitesse au ras du sol, pour peu que l'on en maîtrise
parfaitement le pilotage. Une voile mise en survitesse peut
ainsi atteindre entre 60 et 80 km/h.
Il existe quelques évènements basés sur ce pilotage au ras
du sol, mais aucun n'est reconnu comme discipline officielle
en France(essentiellement pour des raisons de sécurité). Aux
Etats-Unis, Reg Eastaugh et R. J. Worth ont mis en place des
compétitions d'atterrissage et de course de descente de pentes
enneigées.
Le Swoop consiste en
une démonstration de figure à l'aterrissage. Les quelques
compétitions ont lieu sur un plan d'eau afin de minimiser
les dommages en cas de trajectoire mal appréciée. On met la
voile en survitesse en la faisant piquée face sol puis on
transforme cette vitesse en énergie pour effectuer le plus
long plané au ras du sol, pour faire remonter sa voile de
quelques mètres ou encore pour effectuer un slalom.
Le Blade Running se
pratique sur des pentes enneigées que l'on a balisé par de
grandes flammes (blades) pour en faire un parcours de slalom.
Les participants quittent un hélicoptère en haut de la piste
puis dévalent la pente en passant entre les flammes sans jamais
toucher le sol.
|