S'équiper |
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L'équipement du "parapentiste" se compose de différents
paramètres : |
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La voile Nous distinguons essentiellement 3 classes de voiles,
standard, performance
et compétition, qui
s'adresse à différents niveaux de pilotage. Cette classification
est donnée après une série de test effectuée par un organisme
de contrôle et la tendance actuelle s'oriente vers une pratique
de loisir avec des voiles faciles types standard.
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La sellette qui existe également selon différents critères
de confort, de poids (pour les adeptes du vol montagne), et
qui est généralement équipée de protections passives (mousse
ou air bag).
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Le parachute de secours, qui maintenant équipe la plupart
des pilotes et qui a sauvé bien des pilotes qui se sont trouvés
en situation périlleuse.
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Le casque de type classique ou intégral
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L'instrumentation avec radio pour communiquer avec les copains
en vol ou au sol et qui est bien utile pour la sécurité, variomètre
et altimètre qui indiquent les vitesses verticales pour savoir
si on monte ou si on descend, et l'altitude, parfois un "ventimètre"
pour connaître sa vitesse, un GPS essentiellement utilisée
en compétition.
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TECHNIQUE
Le
parapente n'est rien d'autre qu'un profil aérodynamique
comme peut l'être une aile d'avion, d'un oiseau, etc...
La différence qui caractérise le parapente des autres
profils connus est dans sa forme de création puisque
son profil souple nécessite d'abord une "mise en forme"
avant de pouvoir voler. C'est ce que nous appelons le
"gonflage" de la voile. Ce gonflage nécessite de l'air
qui est donné soit par le vent ou la brise existant
sur le lieu de départ, soit par une course d'élan impulsée
par le pilote
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(c'est la même chose lorsque vous jouez avec un cerf-volant,
soit il vole tout seul parce qu'il y a du vent, soit il faut
courir pour lui permettre de s'élever).
A l'issue de cette phase de "gonflage" il y a "le vol". Le
parapente ne peut voler que s'il a une certaine "vitesse",
pour créer un écoulement de l'air autour de son "profil aérodynamique"
qui va créer les forces nécessaires à sa sustentation. Ces
forces (portance et trainée), sont variables et données par
différents paramètres que sont forme du profil, poids de l'ensemble,
mouvements de la masse d'air. C'est le juste milieu entre
ces forces qui va permettre au parapente de voler et de glisser
jusqu'à son point d'atterrissage. Le pilote pourra le diriger
en modifiant ses vitesses symétriquement (vitesse de vol),
soit disymétriquement (mise en virage).
En fonction du poids du pilote, la vitesse variera sur un
même profil, c'est pourquoi il existe différentes tailles
de voiles adaptées à des "charges alaires" spécifiées par
les constructeurs.
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L'aérodynamique
des parapentes a beaucoup évoluée depuis ses débuts
et nous la mesurons par une valeur appelée "finesse"
qui est le rapport entre la distance parcourue horizontalement
à la distance parcourue verticalement (ex : finesse
10 veut dire que chaque fois que vous aurez avancé de
10 mètres horizontalement vous en aurez perdu 1 verticalement).
Si au début du parapente la finesse
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avoisinait les 2, les meilleurs aujourd'hui ont dépassé les
8 de finesse. Sachez que par comparaison les meilleurs planeurs
actuels possèdent une finesse de 60 !
A
toutes ces "performances techniques" viendront s'ajouter ensuite
l'expérience du pilote et ses facultés à exploiter l'air et
tous ces courants, paramètre le plus important pour faire
durer un vol !!!
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