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Le Moulin Commune de Villar-Loubière En partenariat avec : |
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Le moulin de Villard-Loubière est le seul moulin en état du Valgaudemar. Construit en 1838, ce moulin fonctionnant à la force hydraulique d'un canal, servait à broyer le grain (farine), les noix et les noisettes (huile).
Le toit est recouvert de chaume, matériau utilisé autrefois pour les couvertures. Le moulin a été restauré en 1979 (le toit en 2000) par la commune, le Parc National des Ecrins et le Musée Dauphinois.
Depuis le Moyen-âge, de nombreux moulins à farine ont été créés dans les régions de montagne. Construits et rénovés (au XIXe siècle notamment), on les retrouve sur le bord des rivières ou des torrents, dotés d'une caractéristique commune les uns aux autres : une roue horizontale, fonctionnant avec la force du courant pour la mise en route du mécanisme destiné à la transformation de céréales en farine ou des noix et noisettes en huile. Dans le Valgaudemar, malgré l'éloignement des voies de communication, une série de moulins a vu le jour autrefois dans les différents hameaux. Avant le XVIIIe siècle, on en comptait près de six (dont 2 à La Chapelle). Puis le phénomène s'est amplifié de 1800 à 1880 avec la présence de 23 moulins dont 11 créations à l'époque. Ils se situaient à Saint-Firmin (6 moulins), à Saint-Jacques (3), Saint-Maurice (4), Villar-Loubière (3) et La Chapelle (6). C'est plus précisément en 1838 que l'on construisit le moulin Bellon à Villar-Loubière, le seul visible de nos jours, grâce à une acquisition opérée pour sa restauration en 1979 par la commune avec l'aide du Musée Dauphinois et du Parc National des Ecrins. Un moulin se servant de la force hydraulique d'un torrent pour faire actionner ses deux meules à farine et son broyeur à noix. Avec le développement des moyens de locomotion ou l'aménagement des routes, les moulins du Valgaudemar ont progressivement disparu, les habitants des localités préférant porter leur grain à moudre (noix ou noisettes) à la minoterie de Saint-Firmin, ou acheter leur pain au boulanger lors de son passage en voiture. Lieu de rencontres des gens du village comme l'était aussi le four banal ou le lavoir pour les femmes, le moulin et son meunier ont réduit leurs activités face à cette diminution de la demande en farine et donc en pain. Un pain que chaque famille pétrissait puis cuisait au four banal, à partir d'une farine de méteil (moitié seigle, moitié froment, additionné de levain).
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