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La chapelle Sainte-Marie Madeleine des Escoyères Commune de Arvieux En partenariat avec : |
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La chapelle Sainte-Marie Madeleine (XVIIIe siècle) et deux cadrans solaires exécutés par Zarbula, l'un sur la Chapelle Saint Roch, l'autre sur la façade d'une vieille ferme sont les trésors des Escoyères, un des premiers sites habités du Queyras et abandonné en 1948.
Sur le plateau des Escoyères à 1550 m d'altitude, au dessus du hameau du Veyer, il est une chapelle classée construite au XVIIIe siècle, après les guerres de religion, à l'emplacement d'un ancien prieuré du XIIe siècle (qui fut ensuite une dépendance de l'abbaye de Boscodon au XVe siècle). La chapelle Sainte-Marie est semblable à d'autres édifices de la région, avec son toit en bardeau de mélèze surmonté d'un clocheton, sa nef voûtée et son choeur en cul-de-four. Percée de plusieurs baies et de deux portes en plein cintre sans décoration ni chapiteau, son intérêt réside par les deux tympans de ces portes. En effet, ils faisaient partie d'un même monolithe de calcaire extrait des lieux, sur lequel on grava à l'époque gallo-romaine, un texte rappelant "qu'Albanus Bussullus, était préfet des Capillates, des Savincates (Savines), des Brigani (Briançon) et des Quariates (Queyras)". Un texte mystérieux quant à sa provenance, sur ce site très ancien. L'intérieur de la chapelle est pour sa part aménagé par un dallage en marbre rose du Queyras, avec un retable de bois du XVIIe siècle.
Edifice fermé au public. |
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