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Eglise Saint Martin de Tours Commune de Villar d'Arêne En partenariat avec : |
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C'est le premier édifice religieux de la Haute-Romanche que l'on rencontre après avoir passé le Col du Lautaret. On reconnaît cet édifice de loin, avec son clocher néo-gothique élancé en tuf du Lautaret.
Au centre du village de Villar d'Arène (arène signifiant en langue d'Oc, sable, terre sablonneuse), sur les contreforts du massif de la Meije, cette église dépendait d'un territoire placé sous le contrôle du diocèse de Grenoble, avant d'être donné en 1080 au monastère d'Oulx qui y fonda une paroisse sous le vocable de Saint-Blaise, changée ensuite en Saint-Martin de Tours. Reconstruite en 1860 (l'église précédente ayant brûlé en 1672 puis en 1771 lors d'un second incendie qui détruisit la presque totalité du village) sur un soubassement de maçonnerie rattrapant la déclivité du terrain, son style est caractéristique de l'époque. Elle fait partie des trois églises bâties sur le canton de la Grave durant la seconde moitié du XIXe siècle avec celles des hameaux du Chazelet et des Terrasses. Un édifice aux vastes dimensions (qui fait face à une place occupée jusqu'en 1870 par le cimetière communal), financé comme les deux autres par des legs d'habitants partis du département. L'église de Villar d'Arène a gardé une partie de ses décors et de son mobilier du XIXe siècle (maître-autel de marbre blanc, lustres avec perles de verre blanc, statues de plâtre, chaire à prêcher en noyer de style néo-gothique, vitraux et tableaux divers dont une scène de crucifixion aux traits grossiers, réalisée en 1881 par le peintre Eymard etc.. ). Un ensemble qui témoigne de l'intense ferveur religieuse, de l'essor démographique et économique d'une époque aujourd'hui révolue.
Eglise fermée au public. Renseignements auprès de la mairie de Villar d'Arène. |
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