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Eglise Saint-Apollinaire Commune de Argentière-la-Bessée (l') En partenariat avec : |
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La paroisse de l'Argentière a été créée vers la fin du XIIe, début du XIIIe siècle, lors du détachement du mandement de l'Argentière de celui de Rame. Auparavant, une seule église paroissiale existait sur l'ancien site de Rame, en bordure de la Durance, avant que celui-ci ne soit abandonné devant les crues fréquentes de la rivière.
L'église Saint-Apollinaire date du XVe siècle, à l'exception du clocher reconstruit au XIXe siècle après sa destruction par la foudre. La porte principale du bâtiment est percée sur le mur latéral droit. Une porte qui devait être précédée d'un porche, dont on devine les amorces dans le mur (culs-de-lampes avec personnages grimaçants). Le portail est en plein cintre, avec nervures cylindriques supportées par trois colonnettes en retrait, avec des chapiteaux mêlés à des têtes grimaçantes et autres motifs. Le linteau est orné d'entrelacs gothiques avec têtes humaines, motifs floraux et la date de 1531. Les vantaux sont fermés par une grosse serrure avec verrou plat et tête de Chimère (avec le nom du serrurier gravé sur le verrou et la date de 1559). L'intérieur se compose d'une nef et d'un choeur voûtés sur croisées d'ogives, soit deux travées séparées par des piliers à chapiteaux ornés de têtes de chimères.
L'intérêt de cette église réside dans une série de peintures murales du XVIe siècle (1516), placées en trois tableaux sur la façade sud, à droite du portail. Des oeuvres curieuses mais dégradées, réalisées sans doute par un artiste Italien, évoquant les Vices et les Vertus (thème fréquent dans la région).
Fermée au public. Renseignements auprès du service culturel municipal de la commune. Parking à proximité du bâtiment. |
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