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Le Pays de l'agneau Commune de Savournon En partenariat avec : |
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Lorsque le désenclavement de la région s'est institué au siècle dernier avec la construction des routes et l'arrivée du chemin de fer, les foires au bétail (bovins et surtout ovins) se sont développés tant sur l'ensemble du département que dans les vallées du Buëch avec celles notamment de Serres, Orpierre, Montmorin, Laragne, Rosans et Veynes.
Vers la fin du XIXe Siècle, l'apparition de nouvelles techniques agricoles (engrais chimiques destinés à la fertilisation des sols, disparition de la jachère au profit des prairies artificielles, etc.. ), sonna le glas de ces grandes foires, obligeant les propriétaires à produire plus en vue de la commercialisation de la viande, particulièrement celle du mouton.
Bref, un nouvel enjeu. On produisait alors des agneaux gras à vitesse accélérée (en 3 mois, un agneau parvient à peser 20 à 25 kg, autant qu'un mouton de 3 ans), vue la demande accrue. Savournon devint alors un haut lieu de l'agneau avec une race locale adaptée à la moyenne montagne considérée comme féconde, bonne laitière, capable de nourrir et d'élever ses agneaux rapidement, avec 3 agnelages en 2 ans. Mais dans la perspective d'améliorer leurs résultats, les producteurs firent vers 1948, une sélection des animaux, conduisant à la création d'une race unifiée dite des "Préalpes du Sud", regroupant les races locales de Savournon (Buëch), Sahuné (Baronnies) et Quint (Diois).
Malgré une formidable réputation pour sa chair, influencée peut-être par le sol, l'altitude et le climat, l'agneau de Savournon si cher au Président Herriot, a laissé la place depuis à cette race des Préalpes dont le grand centre reste aujourd'hui Sisteron. Un centre qui n'a pu enrayer malheureusement l'arrivée d'agneaux étrangers, faute de l'instauration d'un véritable label.
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