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L'église Saint-André Commune de Château-Ville-Vieille En partenariat avec : |
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La superbe église Saint-André (fin XVe siècle) est ornée d'un des plus beaux cadrans solaires du Queyras. En face, la chapelle d'hiver couverte de bois est surmontée d'un campanile en bois (Ville-Vieille).
Placée sous le vocable de Saint-André, l'église a souffert des conflits religieux du XVIe siècle comme en témoigne une inscription latine placée sur le tympan de la porte latérale de l'église, donnant sur le cimetière : "Cette église sous le vocable de Saint-André, en 1574 par l'impiété des calvinistes fut renversée de fond en comble, spoliée de ses ornements, le curé tué, la messe enterrée, cependant grâce à Dieu et à la piété des catholiques avec tous les ornements, le curé et la messe, elle se releva restaurée". Réparé à maintes reprises, l'édifice n'a pas conservé les éléments significatifs de l'église d'origine bâtie au XVe siècle, à l'exception de quelques arcatures lombardes sur le clocher quadrangulaire de tuf (qui voisinent avec un cadran solaire de 1821) et des motifs sculptés intégrés dans le portail sud en plein cintre. Le portail principal (à l'ouest) est quant à lui composé de colonnettes. Il était autrefois précédé d'un perron détruit lors de l'élargissement de la route au XIXe siècle. A l'intérieur, on retrouve un mobilier rustique dont le retable de l'autel (1695), oeuvre du sculpteur Grenoblois Vibert, des peintures du XIXe siècle, une chaire de bois (dont les armoiries de France et du Dauphiné ont été grattées par le curé Buès durant la révolution de 1830) etc.. Une église située à côté d'une chapelle d'hiver et non loin d'un bâtiment abritant la fameuse armoire (ou garde-robe) des archives de l'Escarton du Queyras.
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