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Le Gioberney Commune de Le Haut Valgaudemar En partenariat avec : |
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Le 25 Avril 1944, le service d'équipement de la montagne prenait la décision de construire un chalet-hôtel au Gioberney. Après le gros oeuvre terminé en 1950, le chalet-hôtel fut en partie achevé en 1955, parallèlement à la décision de créer une route d'accès~ route achevée totalement en 1965.
La route que l'on emprunte au delà du hameau du Bourg (qui passe à la cascade dite "du casser", dont l'eau provient essentiellement du vallon de Chalance) en direction de Gioberney a donc été achevée au début des années soixante, afin de desservir le chalet-hôtel. Car la situation auparavant était particulièrement cocasse : on avait édifié un imposant bâtiment destiné à l'accueil des visiteurs, sans se soucier de tracer avant une route d'accès ! Bref, on avait mis quasiment "la charrue avant les boeufs". Durant presque une décennie, entre 1955 et 1965, on devait donc emprunter une route carrossable jusqu'au carrefour du Bourg, puis se contenter d'un sentier muletier pour rejoindre le vaste cirque de Gioberney et son refuge inachevé, sur une longueur de 7,2 Kilomètres. Au terme de maintes tractations et à la décision du département de prendre en charge sa construction, le chemin d'accès fut tracé et terminé en 1963 pour les terrassements et ouvrages et au Printemps 1964 pour la chaussée. Cette année là, d'après un comptage journalier de la circulation, on notait 147 véhicules/jour ayant emprunté la nouvelle route. Des chiffres en forte augmentation par la suite grâce à l'arrivée de la clientèle touristique et au fonctionnement du chalet-hôtel. Aujourd'hui, cette route est l'une des plus fréquentées du massif des Ecrins, malgré des problèmes causés par les intempéries durant l'hiver (avalanches, glissements de terrain), qui conduisent à sa fermeture en cette saison. Elle serpente à flanc de montagne dans les éboulis de pente sur le versant adret de la vallée puis sur le versant Est du vallon du Gioberney. C'est ainsi que l'on traverse d'abord le rif du Sap, puis on surplombe progressivement la rivière avec le refuge du Xavier Blanc, du nom d'un homme qui racheta le bâtiment à une compagnie anglaise exploitant le minerai de plomb et de cuivre sur le secteur puis qui le donna au Club Alpin Français. Un refuge qui faisait partie d'un hameau, celui du Plaine (rayé de la carte par les inondations de 1862). Non loin de là, avant que la route ne fasse quelques lacets pour accéder au Gioberney, comment ne pas évoquer le village du Clot (ou Clot de Josselme) en contrebas, là où la Séveraisse se gonfle par l'eau des torrents de Chabournéou et du Gioberney. On y accède par un sentier escarpé et difficile, avant d'entrer au milieu des ruines d'un village envahi par les arbres.
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